|
GUERRE 1914-1918 |
Les textes en rouge et italique proviennent de Paris Match ou de données personnelles Les textes en bleu et italique proviennent du site Wikipédia Les textes en vert proviennent de l’encyclopédie « Mémoires du XXème siècle de Bordas » (il apparaît que les faits peuvent être à des dates légèrement différentes)
|
Du lundi 30 avril 1917 (1003ème jour de la guerre) au dimanche 6 mai 1917 (1009ème jour).
Sur les fronts belge et français. Sur le front britannique, la semaine a été marquée par de violentes contre-attaques allemandes qui, dans l'ensemble, demeurèrent vaines. La bataille, aujourd'hui encore, est trop confuse pour qu'il soit possible d'examiner toute la valeur de l'avance des Anglais : un fait cependant est bien acquis, c'est que les armées de Bavière n'ayant plus, pour se protéger, de rempart d'acier et de terre que l'artillerie alliée écrase au jour le jour, sont contraintes d'opposer à la progression implacable de l'armée d'Artois un rempart de chair qui ne saurait tenir longtemps. La lutte est redevenue extrêmement acharnée sur le front français, du nord-est de Soissons à l'est de Reims : nos offensives, qui prennent de plus en plus le caractère de coups de bélier, ont rencontré partout une résistance opiniâtre. Craonne, la meilleure position de tout le front actuel de l'Aisne, a été enlevé et reste solidement entre nos mains, malgré de puissants retours offensifs des masses allemandes. En résumé, nos premières lignes sont partout en contact actif avec celles de l'adversaire ; petit à petit, nous mordons sur ses positions : pourtant, l'heure des gros résultats n'est pas encore sonnée.
Sur le front italien. L'activité de l'artillerie ennemie se manifeste moins vigoureusement; mais les chasses et les reconnaissances des avions deviennent beaucoup plus nombreuses.
Sur les fronts russe et roumain. Sur le front russe, fusillades et reconnaissances d'éclaireurs. Sur le front roumain, fusillades et faible bombardement d'artillerie.
La semaine politique et diplomatique. En France, de nombreuses demandes d'interpellations ont été déposées sur le bureau de la Chambre, à la suite des pertes d'hommes faites lors des dernières attaques sur le secteur français; M. Hennessy demandera, notamment, que les généraux destitués ou disgraciés soient traduits devant un conseil de guerre ; au Parlement interallié des députés français, anglais et italiens, auquel assistait l'ambassadeur de Russie, M. Ribot a déclaré que « la guerre n'est pas finie, mais qu'elle s'achemine peu à peu vers son dénouement ». En Espagne, M. Maura, dans un discours public, a avoué que l'Espagne resterait neutre parce qu'elle est trop faible et qu'une des causes de cette faiblesse est dans la possession de Tanger et de Gibraltar par la France et l'Angleterre. En Allemagne, la censure a laissé passer un article violent du célèbre polémiste Maximilien Harden, qui est un véritable appel à la révolte; à retenir ces lignes: « Les démocraties nous entourent de tous côtés. Ce n'est pas (un prince, ni une famille, mais une nation entière) la tête droite, qui doit assumer la responsabilité de la paix qui sera conclue. La démocratie est irrésistible et son aide peut être demain d'une nécessité urgente pour les princes. Le peuple allemand peut conclure cette paix, seulement quand il sera parvenu à se rendre complètement compte des faits; il doit le faire et il le fera. » En Grèce, le roi Constantin s'abrite derrière un nouveau ministère présidé par M. Zaïmis, composé surtout d'anti-vénizélistes; le directeur de la Banque nationale de Salonique a été expulsé sur l'ordre du général Sarrail, en raison de son opposition systématique à l'Entente, notamment dans la question du change, qu'il faisait hausser abusivement. En Russie, le ministre des Affaires étrangères ayant, au nom du gouvernement provisoire, adressé une note aux Etats alliés exposant les buts de la guerre de la Russie et sa volonté de rester fidèle jusqu’au bout aux Alliés et de ne pas conclure de paix séparée, quelques troubles ont éclaté sous la pression des partisans de Lénine et de ceux qui, dans les « Comités d'ouvriers et de soldats », font, consciemment ou non, le jeu des Empires centraux ; les manifestations ont cessé, après entente entre le gouvernement et le comité exécutif; le généralissime Alexeieff a passé quelques jours à Pétrograd et déclaré que toute tentative ennemie contre la capitale russe serait d'une exécution difficile parce qu'elle demanderait des troupes que ne possèdent pas les Allemands et serait arrêtée par les forces russes se trouvant devant eux ; le généralissime est retourné au front. Aux Etats-Unis, toutes les énergies, toutes les activités sont concentrées en vue d'atténuer la guerre sous-marine ; après entente avec la mission anglaise, présidée par M. Balfour, et la mission française, présidée par M. Viviani, assisté du maréchal Joffre, le plan général suivant a été arrêté : 1° Prendre des mesures importantes pendant les huit prochains mois pour que la France, la Grande-Bretagne et l'Italie puissent obtenir des vivres et les autres approvisionnements qui leur sont nécessaires; 2° Prendre les mesures pour rompre l'épine dorsale du blocus sous-marin par l'élimination des submersibles des cotes des Alliés; 3° Prendre des mesures de prévoyance telles qu'on puisse assurer un approvisionnement ininterrompu en aliments, munitions et matériel de guerre jusqu'à la fin des hostilités, même si celles-ci doivent durer deux autres années ou davantage. Une division américaine sera envoyée incessamment sur le front français et un demi-million d'hommes, instruits d'abord en Amérique, viendront parfaire, en France, leur instruction militaire, dans quelques mois. Le Chili, imitant le Brésil, a rempli les formalités de déclaration de rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne. Le Président de la République de Haïti a envoyé un message au Parlement lui demandant de déclarer la guerre à l'Allemagne. (1) 30 avril, en France, nomination du générale Pétain à la tête de l’état-major général au ministère de la Guerre. Il remplace le général Nivelle à la suite de l’échec militaire de ce dernier. (3) 30 avril; Le général Pétain est nommé chef d’état-major au ministère de la Guerre (3) 1 mai; Le ministre des Affaires étrangères Milioukov proclame publiquement que le gouvernement provisoire restera fidèle aux engagements pris par la Russie à l’égard des Alliés (1) 1er mai, en Pologne, le Conseil d’Etat exige de l’Allemagne et de l’Autriche leur accord pour la formation d’un gouvernement polonais (3) 3 mai; La déclaration de Milioukov provoque d’importantes manifestations contre le gouvernement provisoire. (3) 3 mai; Les résultats de la conférence e Saint jean de Maurienne concernant les concessions accordées à l’Italie en Asie Mineure sont communiqués à la Russie (1) 4 mai, en Belgique, censure de la presse sur le front de l’Yser. (1) 4 mai, en France, première mutinerie dans l’armée. (2) 4 mai : échec de l'offensive Nivelle au Chemin des Dames. (3) 4 mai; A la suite de l’échec de l’offensive du Chemin des Dames, les britanniques mettent fin à la tentative de parvenir à l’unité de commandement entre Alliés. (3) 4 mai; L’armée française lance sans succès une nouvelle offensive en Champagne (3) 4 mai; En Grèce Zaïmis est rappelé à la tête du gouvernement (3) 4 mai; En Russie, devant l’ampleur des manifestations, le gouvernement provisoire accepte de négocier avec le soviet (1) 6 mai, en France, l’offensive de la Somme se solde pour les alliés par un gain de 6 km sur une bande de 20 km.
Du lundi 7 mai 1917 au dimanche 13 mai 1917
Sur les fronts belge et français. L'activité de l'artillerie est assez grande sur tout le front belge : à Dixmude, se sont déroulés de violents combats à la grenade. Sur le front anglais, les Allemands, malgré leurs tranchées bétonnées pour mitrailleuses, perdent encore quelques villages sur la route d'Arras à Lens, sur la route Arras-Cambrai et sur la Scarpe : nos alliés continuent à porter de rudes coups à la ligne défensive appelée ligne Hindenburg. Dans un récent discours, le général Sir William Robertson a donné les renseignements suivants qui montrent l'effort de l'artillerie anglaise : « Pendant les dix dernières semaines, l'armée britannique a consommé en France 200 000 tonnes de munitions et a employé 50 000 tonnes de pierres pour la réparation des routes. » Sur le front français, la semaine a été marquée par de nouvelles et toujours violentes contre-attaques ennemies sur le plateau de Craonne : aucune d'elles n'a obtenu de succès ; une lutte d'artillerie des plus vives s'est déroulée sur la rive gauche de la Meuse, dans le secteur d'Avocourt, tandis que nos troupes réussissaient plusieurs coups de main sur les pentes orientales des côtes de Meuse, et dans la région d'Ammerzwiller, sur le front de la Haute-Alsace.
Sur le front italien. Les actions habituelles de l'artillerie se poursuivent sur tout le front, mais avec une intensité particulière entre l'Astico et la Brenta. On annonce officiellement que la flotte italienne a coulé 13 sous-marins autrichiens dans la Méditerranée au cours des trois dernières semaines.
Sur les fronts russe et roumain. Fusillades, reconnaissances d'éclaireurs et opérations d'avions.
En Orient. L'armée d'Orient a commencé quelques attaques heureuses contre les positions bulgares de la Marianska-Planina : cette chaîne de hauteurs, située à l'ouest du lac de Doïran, constitue l'obstacle principal à la marche des contingents anglo-serbes dans le cours supérieur du Vardar: il s'agit d'en enlever les sommets un à un.
La semaine politique et diplomatique. En France, le gouvernement a décidé que les nouveaux « récupérés » seraient à nouveau examinés très attentivement à leur arrivée à leur dépôt. En Angleterre, le gouvernement, en raison de la persistance et de l'extension des mouvements de grèves dans diverses régions, a décidé que toute personne qui poussera à l'arrêt de la production des munitions serait poursuivie très sévèrement. Le Portugal a envoyé une mission militaire en France pour étudier les questions concernant la participation de notre allié à la guerre européenne. En Russie, le Comité exécutif du « Conseil des délégués ouvriers et militaires » a entendu M. Thomas, ministre des Munitions en France, sur la politique de la guerre et l'action du socialisme international : M. Thomas a expliqué pourquoi les socialistes majoritaires français jugent impossible de se rencontrer avec les socialistes majoritaires allemands et pourquoi, d'autre part, les socialistes russes ne peuvent traiter avant qu'ait été abattu le militarisme prussien.
En Amérique. Le secrétaire d'État, M. Lansing, a annoncé formellement que les États-Unis ne feront pas la paix avant que l'Allemagne soit vaincue ; les missions française et anglaise continuent à visiter les principales villes où les réceptions sont toujours enthousiastes : elles vont également aller au Canada où de grands préparatifs sont faits pour les recevoir; la mission italienne se rendant à New-York a échappé à deux sous-marins allemands qui, pour éviter les canons du paquebot, ont dû disparaître en plongeant; les socialistes travaillistes ont envoyé un manifeste aux socialistes de Stockholm, Copenhague, la Haye et Berne, les priant de transmettre aux socialistes allemands la dépêche suivante : « La démocratie mondiale continuera à combattre l'Allemagne jusqu'à ce que les Hohenzollern soient jetés à bas.»
(3) 8 mai; L’empereur Charles 1er révèle au prince Sixte de Bourbon-Parme qu’à la suite d’une démarche faite à l’insu du ministre des Affaires étrangères Sonnino mais avec l’accord du général Cadorno et de l’empereur, l’Italie pourrait être amenée à déposer les armes en échange de la seule cession du Tyrol du Sud, concession que l’Autriche serait prête à faire sous réserve d’une compensation en Afrique italienne (1) 13 mai, aux Etats-Unis, le sous-marin allemand U-36 est capturé dans le port de Newport News en Virginie.
Du lundi 14 mai 1917 au dimanche 27 mai 1917
Sur les fronts belge et français. Le point intéressant de la situation actuelle, c'est que, bien que les Allemands et les Autrichiens aient concentré des forces considérables sur notre front, bien qu'ils les appuient sur des fortifications de grande puissance, avec des masses d'artillerie dont beaucoup proviennent du front russe, les Alliés gagnent toujours du terrain : sur le front anglais, la pression sur toute l'étendue de la ligne Hindenburg demeure constante; sur le front français, l'ennemi ne se résigne pas à la perte de ses positions et s'épuise en contre-attaques mouvementées qui se terminent par des échecs sanglants. Des dirigeables ennemis et des escadrilles d'aéroplanes ont survolé les côtes anglaises, causant peu de dégâts matériels ; mais une centaine de morts sont à déplorer : les aéroplanes anglais ont poursuivi les appareils ennemis. L'Amirauté, annonce l'arrivée récente, dans les eaux britanniques, d'une flottille de contretorpilleurs américains pour coopérer à la poursuite de la guerre sous-marine.
Sur le front italien. L'offensive italienne est déclenchée et continue « avec résolution », dit le communiqué du général Cadorna. C'est dans le secteur de Plava Goritz que le combat a débuté. En amont de Goritz, sur la rive orientale de l'Isonzo, les Italiens ont pu s'emparer d'une ligne de hauteur importante ; au nord-est de Plava, une série de crêtes ont été occupées. De Goritz à la mer, les Autrichiens ont été surpris et leurs lignes enfoncées sur un front de 42 kilomètres : ils ont laissé 22500 prisonniers en onze jours. Quelques engagements navals ont eu lieu dans l'Adriatique : trois unités autrichiennes ont été détruites. Par contre, deux bâtiments transportant des troupes anglaises et françaises, torpillés par les sous-marins ennemis, ont disparu. Une flottille de canonnières japonaises est venue se joindre à nos flottilles pour faire la chasse aux pirates dans la Méditerranée.
Sur les fronts russe et roumain. Echange de feu d'infanterie et d'artillerie dans divers secteurs. A Kovel, les Allemands ont tenté, vainement, un coup de sonde.
En Macédoine. Luttes d'artillerie très vives dans la boucle de la Cerna et sur le front serbe; les bulletins enregistrent une avance anglaise sur la Struma.
La semaine politique et diplomatique. A la Chambre française, M. Ribot a fait une déclaration importante relative à la formule «ni annexions, ni indemnités » du Conseil des délégués des ouvriers et soldats russes: cette déclaration, qui parle non pas d'annexions, mais de restitutions; pas d'indemnités de guerre comme pénalités, mais comme réparations; pas de vengeance, mais simplement de justice, a causé une profonde impression dans le monde entier. Comme conséquence d'erreurs commises dans le haut commandement, le gouvernement a pris un décret nommant le général Pétain généralissime et le général Foch chef d'état-major général ; le généralissime Nivelle devient commandant d'un groupe d'armées. En Angleterre, dans tous les lieux de réunions religieuses, les prédicateurs engagent les assistants à prendre l'engagement d'honneur de ne rien gaspiller et de réduire la consommation. En Allemagne, le chancelier, parlant devant le Reichstag, a refusé de définir les buts de guerre des puissances centrales, mais s'est déclaré en accord complet avec le maréchal Hindenburg en ce qui concerne la Russie, l’ «homme au chiffon de papier» s'est borné à dire que « les demandes ne seront pas incompatibles avec la liberté et avec la volonté des peuples russes». Des socialistes de tous les pays continuent à arriver à Stockholm, quoique le Congrès socialiste et pacifiste soit remis à plus tard : il y aura des conférences ayant pour but de définir avec exactitude l'attitude des différentes délégations des partis socialistes vis-à-vis de la guerre et d'élaborer un programme d'entente. En Russie, le nouveau Cabinet a fait une large place aux délégués des ouvriers et soldats ; le ministre de la Guerre, M. Kerenski, très populaire dans les milieux révolutionnaires, a déclaré : « Il n'y a pas de front russe, il y a un front unique des Alliés », et il a ajouté : « J'introduirai dans l'armée une discipline de fer ». Les principaux généraux russes, qui avaient offert leur démission, restent avec leurs troupes: ils s'expriment en termes confiants sur l'amélioration du moral des troupes où l'on a cessé de fraterniser avec l'ennemi.
En Amérique. Un premier contingent de troupes des Etats-Unis, composé de 25 000 hommes de l'armée régulière ayant fait campagne au Mexique, doit arriver en France au commencement de juillet; mais ce n'est qu'au printemps 1918 que des armées américaines pourront apporter sur le front français une aide vraiment effective. Le président Wilson au nom de la grande démocratie, a affirmé que les Etats-Unis ne seront pas dupes de la politique de la paix blanche, appât jeté aux neutres par l'Austro-Allemagne : « Nous ne traiterons pas avec l'Allemagne et l'Autriche tant que leurs peuples n'auront pas renversé leurs gouvernements autocratiques ; nous n'accepterons pas pour la France et la Belgique la formule trompeuse : ni annexions, ni indemnités ; nous continuerons la guerre non seulement dans l'intérêt de la démocratie russe, mais dans l'intérêt de l'avenir du monde entier. »
(1) 14 mai, en Italie, début de la 10ème offensive d’Izonso. Les italiens parviennent à franchir la rivière (3) 15 mai; A la suite de l’échec de l’offensive du Chemin des dames, le général Nivelle est remplacé comme commandant en chef de l’armée française par le général Pétain qui laisse les fonctions de chef d’état-major général au général Foch (3) 18 mai; Après avoir été libéré par les autorités britannique Trotski arrive à Petrograd où il est reçu par les bolcheviks et « l’organisation interdistrict » composé d’intellectuels socialistes (2) 15 mai : Philippe Pétain remplace Nivelle comme commandant en chef des armées françaises après sa démission. Foch est nommé chef d’état-major. (1) 18 mai, en Russie, remaniement du gouvernement provisoire. Le socialiste Kerenski devient ministre de la Guerre. (1) 18 mai, aux Etats-Unis, loi sur le service militaire obligatoire. Sur 24 millions d’hommes agés de 18 à 45 ans, 3 millions sont enrôlés dans l’armée. (1) 19 mai, en Russie, le gouvernement propose aux puissances centrales une paix sans annexion, ni sanction. (3) 19 mai; Le général Pétain rend publique sa première directive afin « d’épargner les effectifs, renoncer à des buts inaccessibles immédiatement au profit d’avances limitées mais sûres et assurer une défense en profondeur à l’aide de deuxièmes et troisièmes positions ». (3) 20 mai; Muni des nouvelles révélations de l’empereur Charles 1er, le prince Sixte de Bourbon-parme est reçu par Poincaré et Ribot qui lui déclarent ne pas croire un mot de la prétendue nouvelle position italienne et décident de ne pas répondre à la nouvelle note autrichienne (2) 20 mai : mutineries dans l'armée française : 68 des 112 divisions sont touchées ; 629 soldats sont jugés et condamnés et 50 d’entre eux sont exécutés entre avril et juin. (3) 21 mai; Opposé à l’élargissement du suffrage, mesure que lui conseille l’empereur Charles 1er, le président du Conseil hongrois le comte Tisza démissionne. Esterhazy lui succède. (3) 23 mai; Après l’entrevue infructueuse avec les Français, le prince Sixte tente de convaincre David Lloyd George qui propose alors une rencontre avec le ministre italien des Affaires étrangères afin d’éclaircir certains points. (3) 23 mai; Le général Cadorna lance une offensive dans le Carso. Les forces italiennes s’emparent du sommet de Jamiano (3) 24 mai; A la suite de l’offensive manquée du mois d’avril, les mutineries se développent dans l’armée française
|